L'espèce la plus courante est nommée mouche domestique bien qu’elle ne soit pas apprivoisée par l’homme, mais plutôt chassée ! Elle tient cette appellation du fait qu’elle fréquente l'environnement des humains, aimant à pénétrer leur habitat et à voleter dans les mêmes zones.
Son corps, recouvert de poils très fins, est composé de trois parties : la tête, le thorax, l’abdomen. Les femelles sont souvent plus grosses que les mâles. Ses antennes sont fines, et ses yeux rouges et globuleux. Elle possède 3 paires de pattes, qui contiennent les récepteurs de goût et d’odorat, et deux ailes membraneuses, qui lui permettent de se déplacer. Une autre paire d’ailes fixes font office de balancier lorsqu’elle vole. Elle se nourrit par les pièces buccales de sa trompe qui lui permettent d’aspirer.
La mouche peut manger toutes sortes de choses, aimant le sucre du pollen, mais surtout les déchets, de la viande faisandée, des charognes. Ses prédateurs sont les oiseaux, les batraciens, les poissons, les sauterelles et autres insectes.
Les mouches circulent souvent en colonie, avec des mâles extrêmement territoriaux usant et abusant de leur droit de cuissage. Pour s’accoupler, le mâle se place sur le dos de la femelle. Elle stockera le sperme pour l’utiliser en plusieurs pontes. Les œufs sont pondus dans des matières en pleine décomposition, des charognes, des excréments. C’est pourquoi mieux vaut tenir les mouches à distance, transporteuses de moult bactéries et infections. Le nombre d'œufs peut atteindre les 1 000 selon les espèces. Leur éclosion est quasi immédiate. À l’état de larves d'abord. Puis trois mues successives les mèneront à se mettre à l'abri dans un endroit plus sec et se transformer en pupe, dernier stade avant la métamorphose définitive. Dès son stade adulte atteint, dans les quelques heures qui suivent la dernière mue, la mouche est capable de se reproduire, d'où la rapidité de prolifération de l'espèce. Ceci dit, son espérance de vie n'est guère longue, environ un mois.
Elles sont également capables de se mouvoir dans tous les sens, sur une surface quelle qu’elle soit, et se retrouvent souvent la tête en bas.
Les mouches sont extrêmement résistantes aux insecticides, et sont malheureusement vectrices d’un grand nombre de maladie, de type choléra, salmonelle, typhoïde et autres.
Elles sont souvent en surpopulation dans les exploitations agricoles, autour des animaux, des élevages, se rapprochant de la chaleur des habitations en plein hiver. Si on les chasse généralement, il arrive toutefois qu’elles soient élevées sciemment pour la pêche, dans des conditions propices à leur épanouissement.
Elles concourent quoi qu’il en soit à l’équilibre des écosystèmes, notamment par leur rôle de nettoyeuses, employant les grands moyens et œuvrant par centaines sur des carcasses, des éléments en putréfaction, des déjections. Sans oublier que plus joliment, elles participent à la pollinisation des fleurs, et qu’elles régulent l’envahissement des pucerons puisqu’elles les consomment autant que possible.